samedi 29 octobre 2011

De la résolution d’un problème

En Maths, pour résoudre un problème, c’est à la fois simple et compliqué. Il faut trouver une bonne méthode, et l’appliquer. C’est simple en théorie, après, l’appliquer se révèle parfois bien plus complexe. Surtout quand on se retrouve face à des résultats inattendus et à des inconnues indispensables, mais introuvables.
Dans la vraie vie, c’est plus ou moins la même chose. Ya une méthode, une façon d’aborder les choses qui marche. Mais il y a cent fois plus d’inattendu et d’inconnues introuvables. Et c’est ces inconnues qui me perturbent le plus. L’inattendu, je gère. C’est plutôt facile, en général. Mais, un exemple tout simple que connaissent tous les garçons qui ont été en couple plus de deux jours :
Garçon : Tu veux qu’on mange ici ou au resto ?
Fille *hausse les épaules*
Évidemment qu’il faut l’amener au resto ! À moins que des circonstances spécifiques vous en empêche !
D’accord, ce n’est pas forcément le meilleur exemple, mais je sais à quel point on peut vivre des situations de la sorte. Mon oncle m’a d’ailleurs donné un très bon conseil là-dessus : quand c’est comme ça, ça se traduit en langage masculin par : « Démerde-toi ! Mais t’as intérêt à choisir la bonne option ! »
Bon, le truc, c’est qu’on a une marge d’erreur. C’est pas une science exacte, et on peux ne pas arriver à la bonne solution plusieurs fois sans avoir pour autant briser son couple.
Non, le truc qui me fait réagir violemment et qui me donne envie d’écrire cet article de blog, c’est ce que j’ai vu aujourd’hui.
Aujourd’hui, ma petite amie a contemplé une fille casser du sucre sur le dos d’un de mes meilleurs amis. Et évidemment, je le défends lui, et elle la défend elle.
Bouarf, ça c’est normal, mais je connais les deux personnes en question, c’est pas logique. Bon, ok, ils savent pas bien s’y prendre. Mais quand même se brouiller à ce point, c’est pas possible. Bon, en faisant des recherches, je trouve des paradoxes un peu partout et ça m’énerve de le voir déprimer, lui, dans son coin, alors qu’il a peut-être cent fois moins de problèmes qu’elle qui rayonne, parce qu’elle sait rayonner au milieu du malheur. Je suis désolé si toi, espèce de fille, t’as toujours été malheureuse, mais nous on a pas l’habitude, et on cache pas notre déprime parce qu’elle se soigne ! Si la tienne se soigne pas, ben suicide-toi ou comprends-nous, c’est tout ! Je veux dire, si t’es malade, tu vas te faire soigner. Mais c’est pas pour autant que tous les gens avec des maladies incurables viennent nous faire chier en disant : « Putain, t’es malade, mais moi aussi hein, te plains pas ! ». Non mais sérieux, faut arrêter là.
Et surtout, quand on déprime comme ça, on pense à soi. C’est logique : si on est un mec comme moi, qui pense vraiment pas mal aux autres, on a peut-être pas envie de leur transmettre notre déprime et/ou d’en rajouter une couche. Alors, pour pouvoir se soigner le plus vite possible, on parle de soi, mais en le gardant pour soi. On demande de pas s’inquiéter, on veut juste parler. Parce que la thérapie par la parole, c’est mieux que les antidépresseurs (même si ça marche moins souvent). Alors oui, cette thérapie, elle se fait pas toute seule. Donc il faut nous supporter. Mais après, après … Mais b*rd*l de c***ll* ce qu’on peut faire ! On peux alors vraiment aider les gens.

P.S. : Quand vous vivez un truc dur avec une personne, n’allez pas lui dire « Allez hop, on s’éloigne ».